Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu'elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n'a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d'essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l'expo-sciences de l'école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l'enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l'amertume.
Louis a onze ans, une mère qui a peur de tout, un père qui pleure quand il boit et un petit frère obsédé par la soul américaine. Il rêve de déclarer son amour à Billie, une compagne de classe indépendante et solitaire. Mais dans la réalité, rien à faire : dès qu'il s'approche d'elle, Louis est tétanisé comme un clou rouillé. Aidé par sa famille, son fidèle ami Boris et les spectres du passé qui peuplent son monde intérieur, Louis découvrira la vraie définition du courage.
L'argent ne fait pas le bonheur, paraît-il, mais ne donne-t-il pas l'occasion de s'arrêter, de « penser à soi » ? Comment ne pas voir l'absurdité de cette affirmation, « penser à soi », comme si ce n'était pas ce que nous faisons déjà la majorité du temps ? Dans ce roman choral sur la dislocation progressive d'un couple, Fanny Britt creuse sans merci la question de nos privilèges. On y rencontre Adam et Marion, dont la vie auréolée de succès sera mêlée à celle de Celia, qui a compris quelque chose du monde qu'ils ne savent pas encore.